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guerre sans guerre - Page 6

  • Guerre sans guerre

    Vous le constatez la bourse se porte bien. Ni l'inflation ni la menace nucléaire, ne peuvent assombrir le ciel bleu des Marchés actions. Pourtant les banquiers centraux sont confrontés au dilemme de la stagflation en Europe et à l'inflation aux USA.

    D'un côté, il faudrait que les banques centrales augmentent les taux d'intérêts pour éliminer l'inflation, de l'autre, il faudrait qu'elle les diminuent pour stabiliser la conjoncture qui sombre.

    La crise des années 70 s'est terminée sans trop de casse parce que le dollar malgré la fin de la convertibilité or a pu conserver sa fonction de monnaie mondiale. Cela a été possible car le Dollar-Or s'est transformé en Dollar Armement. Ce que le Président Eisenhower appelait le complexe militaro-financier a continué de se développer et même bien après l'effondrement de l'URSS. En développant des nouvelles armes, les USA ont poussé le reste du monde à l'armement. Pourtant dés les années 80 l'endettement astronomique américain de cette militarisation ne parvenait plus à se financer à partir de ses propres capitaux.Mais, la puissance économique des USA en tant que gendarme du monde semblait pouvoir accueillir le refuge de tous les Marchés financiers globaux. Les guerres dans les années 90 et après la fin du siècle, au Proche orient, dans les Balkans, en Afghanistan, ont eu pour objectifs stratégiques de préserver en démontrant la capacité d'intervention le mythe du refuge et donc du Dollar comme monnaie mondiale. Ainsi l'argent s'est dirigé de plus en plus vers les USA et a indirectement financé l'armement et l'appareil militaire.

    C'est donc par le biais de la vente des bons du trésor américain que le boom de l'armement fondé sur l'endettement a pu être financé.

    La situation que nous vivons aujourd'hui avec la guerre sans guerre est une forme de guerre 2.0. Les USA n'ont plus les moyens d'intervenir militairement mais ils ont encore la possibilité de drainer l'épargne du monde.

    La guerre est historiquement le moteur de la croissance, le multiplicateur miraculeux à mettre en place pour contrer non seulement chaque récession mais aussi toute déflation de la bulle en service, au risque d’une tendance incontrôlée.

    Et compte tenu des crédits records de l’Allemagne (100 milliards pour les dépenses militaires) et des mouvements dans cette direction des gouvernements Européens même l’UE au seuil de la récession et la BCE sont invités à prendre le train en marche du fordisme à partir de la guerre 2.0. Unique moyen d'éviter la récession mondiale.

     

    Pour résumer, nous prenons note qu’après le QE des subprimes, les dettes souveraines, les récessions du terrorisme mondial et des guerres commerciales et enfin le Covid, le dopage financier sera maintenant sous forme de guerre sans guerre et de dépenses d'armement.

    Donner des comportements alimentaires et énergétiques de guerre aux populations, continuer la planche à billet et l'endettement, tout cela au seul profit des américains, voilà le programme...Poutine a bon dos...



  • EUROPE PAS SI UNIE QUE CELA

     

     

    guerre,guerre sans guerre,armement,charbon,energie,europe,futur criseBloomberg a confirmé qu’au moins quatre opérateurs européens, dont l’allemand Uniper et l’autrichien OMV, ont accepté les conditions fixées par le Kremlin et payé les fournitures en roubles. Plus. L’agence de presse américaine confirme toujours comment dix entreprises européennes ont ouvert des comptes auprès de Gazprombank afin de donner vie au jeu rond sur les paiements, utilisant ainsi des euros ou des dollars et laissant le géant financier convertir en roubles et organiser le transfert à Gazprom Export. Un financement détourné pour sauver la face mais qui, au final, trahit une fracture exaltante au sein de l’Europe. Qui, en fait, à ce jour, n’a pas encore lancé le nouveau paquet de sanctions annoncé après le second tour Français et qui aurait dû inclure immédiatement le pétrole et le charbon russes.



     

  • Economie de guerre sans guerre : sobriété heureuse ou malheureuse ?

    Ça flippe en haut lieu

    Janet la hyène Yellen

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    Il y a encore peu de temps, nous allions mettre l'économie russe à genoux et faire s'effondrer le rouble.

    Pour foutre les jetons à tout le monde la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen la hyène est au top. Pressée de donner son avis sur la décision européenne d’imposer un embargo sur le pétrole russe, attendue immédiatement après le second tour des élections présidentielles française, Janet Yellen ancienne numéro un de la Fed a refroidit l’enthousiasme, arguant que nous devons être très prudents, lorsqu’il s’agit de la question des sanctions totales de l’Europe sur le brut russe, car une telle décision peut potentiellement entraîner plus de mal que de bien. Et encore une fois: imposer des sanctions, en fait, pousserait les oreilles et cela, de manière contre-intuitive, nous fait comprendre comment Moscou pourrait opérer une compensation sur les exportations plus faibles par une augmentation de la valorisation du baril qui se vendra sur d’autres marchés qui n’appliquent pas d’embargo.

    Bref, un suicide annoncé.


    Confirmé par le Fonds monétaire international, qui a  confirmé un impact grave de la guerre en Ukraine sur l’Europe, puisqu’elle frappe dans une période de reprise post-pandémique encore incomplète, un arrêt soudain des flux d’énergie en provenance de Russie entraînerait des pertes importantes pour de nombreuses économies européennes. En particulier, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni devraient à peine croître ou même se contracter pendant deux trimestres consécutifs cette année, déclenchant ainsi la soi-disant récession technique. 

    Alfred Kammer chef du Département du FMI (qui n'est pas un fonctionnaire du Kremlin.)

    Bon finalement, on a pas décidé de se saborder totalement et donc concernant le paiement en rouble la mesure initialement rejetée par l’UE semble avoir été validée si l’on en croit les annonces de plusieurs agences dont Reuters et le site The Telegraph selon qui, L’UE admet que les paiements en roubles pour le gaz de Poutine pourraient ne pas enfreindre les sanctions. Une annonce accueillie avec ironie par l’ancien président Dmitri Medvedev : « La Commission européenne a admis le paiement du gaz en roubles et estime que le décret du président russe peut quand-même être appliqué par les entreprises européennes. Nous apprécions la cohérence et l’intégrité de nos partenaires européens » a-t-il déclaré.